A la fin du Moyen Âge, la ville de Saint-Lô occupe la 3ème place du très puissant Duché de Normandie, derrière Caen et Rouen. Ville martyre pendant la Bataille de Normandie, nommée « capitale des ruines » après sa libération en 1944, Saint-Lô s’est reconstruite peu à peu, pour retrouver sa joie de vivre d’antan.
La Cité se développa sous l’impulsion de Geoffroy de Montbray, évêque de Coutances et Baron de Saint-Lô. Au Moyen Âge, artisans du textile, orfèvres, tanneurs, couteliers font la richesse de la ville. Saint-Lô était alors une ville d’importance, après les deux capitales ducales que furent Rouen et Caen. Nous remonterons le temps en rejoignant l’enclos, caché derrière d’impressionnants remparts, la porte de l’ancienne prison et l’église Notre-Dame, qui témoigne de la richesse et des guerres que Saint-Lô a connus au cours des siècles.
Mais c’est en 1944 que Saint-Lô perdra la plupart de son patrimoine architectural d’antan. Nous partirons à la découverte de cette ville d’après-guerre si particulière, pour évoquer la Libération de Saint-Lô : le centre hospitalier Mémorial France Etats-Unis, le rond-point du 6 juin et son souterrain, le rond-point du Major Howie, la chapelle de la Madeleine « Mémorial américain dédié à la Mémoire des soldats américains ayant libéré Saint-Lô » : tous nous rappellent cet épisode douloureux de l’histoire de Saint-Lô. Le Haras national, pourtant perché sur les hauteurs de la ville, a souffert des combats qui se livrèrent ici, mais s’est relevé lui aussi.